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Climat anxiogène : comment la quête de sens peut réactiver votre pouvoir interieur

  • Photo du rédacteur: Emilie
    Emilie
  • 17 juil.
  • 9 min de lecture

Plus que jamais l’actualité nous confronte à un flot de tensions : conflits, vagues migratoires, catastrophes climatiques, menaces terroristes ou cyberattaques... Difficile de faire la part entre les dangers bien réels et les peurs amplifiées, parfois savamment orchestrées pour maintenir l’opinion sous tension.

Cette atmosphère d’incertitude agit comme une brume mentale.


Beaucoup ressentent confusément que leur vie n’est plus tout à fait alignée, qu’un besoin de cohérence s’impose. Mais par quoi commencer quand tout semble instable ?


Dans Le philosophe qui ne voulait pas être sage, Laurent Gounelle nous interroge :« À qui profite la peur ? ». La question résonne fortement aujourd’hui. Derrière chaque menace brandie, qu’elle soit réelle ou imaginaire, se cache parfois un intérêt plus grand : notre immobilisme. Or, même quand tout s’effondre autour, il reste un refuge : notre boussole intérieure. Retrouver du sens n’est plus une option. C’est le socle sur lequel réinventer sa liberté.

pouvoir interieur

Crises multiples : un climat qui alimente la peur

Depuis quelques années, la succession de crises a épuisé nos réserves de confiance. Les confinements, l’inflation galopante, les menaces de guerre, le climat qui se dérègle… Chaque nouvelle alerte nous rappelle notre vulnérabilité.


Côté neurosciences, ce climat d’imprévisibilité maintient notre cerveau reptilien en alerte constante. L’amygdale, gardienne de notre survie, capte chaque danger potentiel et déclenche la réaction de fuite ou de lutte. Mais quand cet état s’installe dans la durée, notre énergie s’épuise et la réflexion profonde laisse place aux automatismes.


Gounelle le souligne : la peur n’est pas qu’un effet secondaire. Parfois, elle est cultivée pour nous maintenir dans une forme de docilité.


À qui profite la peur ?

Un individu qui doute de tout, qui craint de perdre sa sécurité, est plus facile à diriger qu’un esprit libre. Cette peur omniprésente bloque nos élans. Elle nous pousse à rechercher sans cesse l’illusion d’un contrôle extérieur : épargne, possessions, statuts. Mais elle nous éloigne de l’essentiel.


Un cerveau saturé de peurs ne crée plus. Il se replie. Il ne rêve plus. Être sous l’emprise de la peur, c’est accepter une forme de docilité sans même s’en rendre compte. Dans Le philosophe qui ne voulait pas être sage, Gounelle pointe l’essentiel : « Une peur cultivée est une liberté confisquée. »

Prendre conscience de ce mécanisme, c’est déjà en déjouer le piège et commencer à reprendre sa souveraineté intérieure.


À quoi ressemble une vie gouvernée par la peur

C’est une existence réglée par l’évitement. On reste dans un emploi confortable mais vide de sens. On retient ses idées par peur du jugement. On repousse son projet de reconversion sous prétexte que « ce n’est pas le bon moment ».


« Ceux qui renoncent à être eux-mêmes par peur vivent à moitié. » Laurent Gounelle.

Sénèque, déjà, l’avait résumé :« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »

Les crises extérieures soulignent une évidence : tout peut s’effondrer sauf notre liberté de décider qui nous voulons devenir.


Peur ou joie : deux fréquences vibratoires opposées

Au-delà de ses impacts psychologiques, la peur agit aussi sur notre champ énergétique. Dans la vision holistique, chaque émotion possède une fréquence vibratoire mesurable. Les travaux d’échelle de conscience, comme ceux du Dr. David Hawkins, montrent que la peur vibre bas, tandis que la joie, l’amour ou la paix élèvent notre vibration.


La peur contracte, alourdit, fragmente. Elle ferme le cœur, bloque l’élan créatif, affaiblit le système immunitaire. Elle nourrit des pensées qui tournent en boucle : « Et si je perds tout ? Et si je n’y arrive pas ? Et si… » — alimentant le stress chronique.


La joie, à l’inverse, ouvre, relie et fluidifie l’énergie vitale. Elle soutient le corps physique, clarifie le mental, encourage l’action alignée. On peut ressentir la différence : quand on agit sous l’impulsion de la peur, tout est lourd, forcé, hésitant. Quand on agit depuis un espace de joie, même l’incertitude devient un terrain de jeu.


Changer de fréquence, ce n’est pas nier les réalités du monde. C’est choisir de cultiver un espace intérieur plus stable, plus lumineux, pour ne plus rester prisonnier de la peur collective.


Retrouver un « pourquoi » quand tout vacille

Quand nos repères extérieurs s’effritent, chercher du sens devient un véritable acte de résistance intérieure. C’est ce qui nous empêche de sombrer dans le chaos de l’incertitude. Sans boussole intérieure, la peur prend toute la place, alimente nos pensées négatives et bloque nos élans. Mais dès qu’un « pourquoi » émerge, l’inconnu devient moins effrayant et plus vivable.


Le psychiatre Viktor Frankl, rescapé des camps de concentration, l’exprimait avec une force bouleversante : « À celui qui a un pourquoi, aucun comment ne fait peur. ». Trouver un sens plus grand, même dans l’adversité, devient alors une force de vie qui nous relève.


Se demander pourquoi on se lève chaque matin n’est pas une question théorique ou abstraite. C’est une question vitale. C’est oser se demander : « Qu’est-ce qui donne un sens à ma journée, même lorsque tout semble incertain ? ». C’est ancrer son action dans quelque chose qui nous transcende : une valeur, une contribution, un rêve, une cause.


Retrouver son « pourquoi » ne fait pas disparaître la peur, mais cela l’empêche de nous gouverner. C’est ce fil rouge qui nous tient debout quand tout vacille autour de nous.


Le coaching holistique pour cultiver la sagesse intérieure

Un accompagnement holistique ne se limite pas à dire « tout va bien » ou à poser un pansement de pensées positives. C’est une démarche qui ose regarder en face ce qui fait peur, ce qui bloque, ce qui se répète dans nos schémas inconscients.

C’est un voyage vers soi, un espace où l’on explore les racines de nos peurs pour mieux les comprendre et, peu à peu, s’en libérer.


Dans une approche holistique, on sait qu’on ne peut pas tout contrôler à l’extérieur. Mais on peut apprendre à réguler ce qui se passe à l’intérieur.

C’est là que réside une véritable liberté : retrouver le pouvoir d’apaiser son corps, de calmer le mental et de rétablir l’équilibre émotionnel, même quand le monde extérieur reste incertain.


À l’ECH, nous avons conçu une formation spécifique : « Gestion du stress et nerf vague ». Inspirée de la théorie polyvagale, elle permet de comprendre comment fonctionne notre système nerveux et, surtout, comment le soutenir grâce à des pratiques concrètes. Respirations conscientes, exercices d’ancrage, stimulation douce du nerf vague : chaque geste simple devient un outil pour sortir de l’état d’alerte, apaiser l’amygdale, renforcer la résilience naturelle du corps. C’est ainsi que l’on peut élever son énergie, retrouver un état de sécurité intérieure et, peu à peu, augmenter sa fréquence vibratoire.


Car la véritable sagesse n’est pas de tout savoir. Elle est de redevenir maître de son espace intérieur, capable de traverser la peur sans s’y perdre. Comme l’écrit Laurent Gounelle : « La véritable sagesse n’est pas de savoir beaucoup de choses, mais de retrouver sa liberté intérieure. »


Et si c’était cela, votre prochain pas ? Cultiver une sagesse vivante, enracinée dans le corps et le cœur, pour avancer plus aligné, plus apaisé, plus libre.


Trois pistes concrètes pour désamorcer la peur


  1. Nommer vos peurs pour mieux les apprivoiser

La peur aime l’ombre. Tant qu’elle reste floue, elle se nourrit de suppositions, de ruminations et de croyances limitantes. Prenez le temps de l’écrire noir sur blanc :

  • Qu’est-ce qui vous effraie réellement ?

  • S’agit-il d’un échec ? D’un jugement ? D’un manque ?

Une fois vos peurs listées, posez-vous la question : « À qui profite-t-elle ? ». Est-ce votre mental qui essaie de vous maintenir dans votre zone de confort ? Un héritage familial, une vieille injonction, une loyauté inconsciente ? Nommer vos peurs leur fait perdre de leur pouvoir. Elles deviennent alors des pistes de travail plutôt que des barrières infranchissables.


  1. Apaiser le corps pour apaiser l’esprit

Notre corps est souvent le premier à réagir à la peur, bien avant nos mots ou nos pensées. Un cœur qui s’emballe, une respiration courte, des tensions dans la nuque, un ventre noué… Revenir au corps est une étape fondamentale pour calmer ces réactions automatiques.

Quelques clés pour commencer :

  • Respirer en conscience : inspirez profondément par le nez, soufflez lentement par la bouche, jusqu’à sentir l’apaisement.

  • S’ancrer dans l’instant présent : posez vos pieds au sol, ressentez le contact, visualisez vos racines.

  • Stimuler votre nerf vague : grâce à des exercices doux de respiration alternée, ou des auto-massages du cou. Apaiser le corps, c’est élever sa fréquence vibratoire, et cela change tout.


Notre formation « Gestion du stress et nerf vague » vous guide pas à pas pour comprendre comment votre système nerveux fonctionne, et surtout comment lui offrir des leviers concrets pour retrouver la paix intérieure.



  1. Se relier au collectif pour dissoudre la peur

La peur grandit dans l’isolement. À l’inverse, elle se dissout au contact d’un collectif bienveillant. Parler de vos doutes, les confier à un cercle sûr, vous rend plus fort.e : ce que l’on exprime perd son emprise.


Quelques ressources pour créer ce soutien :

  • Participer à un cercle de femmes ou de pairs, où chacun.e ose partager ses vulnérabilités sans jugement.

  • Vous offrir des séances de coaching pour transformer ces peurs en leviers d’action.

  • Vous entourer d’une communauté alignée, qui vous encourage à chaque étape de votre cheminement.

Rappelez-vous : une parole libérée, c’est une peur qui s’allège. Ne laissez pas le silence renforcer ce qui vous freine.


Prendre soin de vos peurs, c’est déjà choisir votre pouvoir

Nommer, apaiser, partager… Ces trois pas paraissent simples, mais ils sont profondément transformateurs. À force de nier nos peurs ou de les fuir, elles grandissent dans l’ombre, deviennent plus lourdes à porter et finissent par bloquer nos élans de vie. Mais dès que l’on accepte de les regarder en face, elles perdent de leur emprise. La peur cesse d’être une muraille infranchissable pour devenir un signal précieux, une information sur ce qui compte pour nous, sur ce qui mérite d’être protégé, ajusté ou dépassé.


Prendre soin de ses peurs, ce n’est pas chercher à ne plus jamais avoir peur. C’est apprendre à l’écouter, sans s’y soumettre. C’est retrouver le pouvoir de choisir comment réagir, comment avancer, même quand l’incertitude est là. C’est un chemin qui demande du courage, mais c’est aussi une immense source de liberté. On ne se libère pas de la peur en l’ignorant, mais en la transformant en alliée de croissance.


Seul.e, ce chemin peut paraître difficile. Mais rappelez-vous : personne n’a à le parcourir sans soutien. C’est tout le sens de l’accompagnement holistique que nous proposons. À l’ECH, nous croyons qu’une parole posée, une émotion accueillie, une peur partagée, sont déjà des portes qui s’ouvrent vers plus de conscience et de sérénité.


Et vous, quelle première peur allez-vous choisir de nommer aujourd’hui ? Quel pas pouvez-vous poser pour la regarder sans la juger ? N’oubliez jamais que vous n’êtes pas seul.e et qu'à tout moment vous avez le pouvoir de demander de l'aide. Car oui, c'est vraiment un acte puissant de mobiliser des appuis pour pouvoir avancer sereinement jusqu'à son objectif !

Vous méritez de marcher sur votre chemin de vie en étant profondément aligné.e avec votre pouvoir interieur.


Comment reprendre votre pouvoir interieur ?

Le chaos extérieur est parfois inévitable. Crises, imprévus, événements qui nous échappent… Ils font partie de la vie, et nous rappellent que nous ne contrôlons pas tout. Mais le chaos intérieur, lui, n’est pas une fatalité. Nous pouvons choisir de ne pas le nourrir. Nous pouvons apprendre à redevenir maître de notre espace intérieur.


Sénèque le disait : « La vie est longue si l’on sait l’utiliser. ». Cela commence par cette décision simple et puissante : refuser de subir, et choisir de se relever à chaque fois que la peur voudrait nous maintenir immobiles.


Reprendre son pouvoir intérieur, c’est refuser la docilité qui nous anesthésie et nous empêche d’agir. C’est décider de redevenir souverain.e, même au cœur de l’incertitude. C’est accepter qu’on ne pourra pas tout apaiser à l’extérieur, mais qu’on peut apprendre à réguler ce qui se passe à l’intérieur : nos pensées, nos émotions, nos réactions automatiques.


Reprendre son pouvoir, c’est aussi élever son niveau d’énergie. C’est écouter ce qui nourrit notre joie, ce qui renforce notre ancrage, ce qui nous relie à plus grand que nous. Chaque petite décision alignée, chaque respiration consciente, chaque limite posée est un acte de souveraineté. Petit à petit, vous n’avancez plus à la merci du regard des autres ou du poids de vos peurs. Vous avancez guidé.e par ce qui fait sens pour vous.


Et si, malgré le tumulte autour de vous, vous redeveniez la philosophe de votre propre vie ? Libre de vos pensées. Alignée à vos valeurs. Souveraine de vos décisions. C’est une posture qui ne s’improvise pas, mais qui se cultive chaque jour. Et cette posture-là, personne ne peut vous l’enlever.


Un plan d’action concret pour avancer dès aujourd’hui

Parce que chaque parcours est unique, voici trois façons d’aller plus loin, selon là où vous en êtes :


Vous ressentez surtout le besoin de mieux gérer votre stress, apaiser votre système nerveux et retrouver un sentiment de sécurité intérieure ?

👉 Explorez notre formation « Gestion du stress et nerf vague », basée sur la théorie polyvagale qui vous donne les clés pour comprendre votre système nerveux interne et apprendre à le reprogrammer.


Vous avez besoin d’y voir plus clair, de reprendre votre vie en main et de retrouver un élan ?

👉 Faites-vous accompagner par un.e coach holistique certifié.e, présent.e dans notre annuaire, pour avancer pas à pas avec un regard extérieur bienveillant.


Vous sentez que cette période est un appel pour réaligner votre vie en profondeur, et contribuer à l’humain en accompagnant d’autres personnes à se transformer ?

👉 Rejoignez notre formation de coach holistique, la prochaine session débute le 18 septembre.


Et maintenant...

La peur nourrit la docilité. La clarté, l’action et l’alignement ouvrent la souveraineté.

À vous de choisir ce qui vous remettra sur le chemin d’une vie plus libre, plus vibrante et plus alignée.

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