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  • Photo du rédacteurEmilie

Les secrets de la posture du Coach

Dernière mise à jour : 28 mars 2023

Le saviez-vous ? L’outil le plus important pour le coach holistique c’est le coach lui-même.


Alors, à quoi sert d’apprendre des processus, des façons de faire, s’il suffit d’exister pour être coach holistique ?

Certes le savoir faire est primordial, et à l’Ecole de Coaching Holistique nous attachons beaucoup d’importance aux fondamentaux, aux différentes techniques qui font les fondations du métier de coach, car c’est un métier qui demande un cadre. Mais surtout ce qui nous semble essentiel c’est le savoir être.

Aujourd’hui nous allons explorer la boite à outils du coach holistique notamment la posture, l’écoute et le questionnement.


Rituels energetiques pour les coachs

La posture de coach holistique


Qu’entendons-nous par posture ?

Il y a la posture du mannequin en train de défiler sur le podium,

La posture du manager en train de diriger son équipe entre charisme et leadership,


Et la posture du coach ? Nous pensons que nous pouvons traduire cette posture comme le style du coach, avec sa personnalité, et ses compétences humaines et relationnelles.


Le coach est une personne avec un niveau d’études et une expérience professionnelle reconnus. Et au-delà de cela, il a une capacité d’écoute, d’empathie et d’observation.


Le respect, la valorisation d’autrui, et la passion d’aider les autres sont des valeurs qui l’animent. Il est en mesure de fonder la relation grâce à ses qualités de bienveillance, d’écoute active ou de reformulation. Il fonde son intervention aussi sur le souci d’aider autrui et dans l’acceptation de la personne c’est à dire que le coach croit en la compétence du coaché sans jugement ni à-priori.


Le coach est le premier fan de son client, il croit en lui et il est motivé pour aider son client à grandir et l’aider à donner le meilleur de lui-même.


Selon François Délivré, la terminologie du mot posture entre dans un effet de mode et a acquis « ses lettres de noblesses, essentiellement par références aux postures adoptées par les sages orientaux lors de leurs méditations ». Le mot est utilisé également en Yoga. Il s’agit d’une posture non seulement physique mais également intellectuelle et spirituelle. Le terme actuel de posture de coach est utilisé pour le coaching.


Il ne suffit donc pas de parler de compétences du coach mais alors de sa posture comme complément de compétences.

Il nous dit aussi que le coach se prépare à « faire » son métier, en adoptant une certaine attitude professionnelle qu’il gardera tout au long de la séance, une posture « de coach » comme on peut alors avoir une posture dans tout corps professionnel. Il nous précise également que cette posture de coach est constituée de trois points essentiels.


La première composante se trouve être le génie du coach comme « le style qu’adopte le coach dans lequel il trouve sa puissance personnelle » Ce peut être ainsi la finesse, la sagesse, le punch, la bienveillance, afin de créer du lien avec le coaché, un lien tissé pour la réussite du coaching.

Sans ce lien subtil, rien n’est possible.


La 2e composante c’est le talent du coach à avoir une écoute active qui va favoriser la parole du coaché.

L’écoute active a été développée par le psychologue américain Carl Rogers, l’initiateur des techniques non-directives. Cette approche se caractérise par la manifestation d’un respect et une confiance chaleureuse envers l’interlocuteur, pour qu’il brise ses défenses et s’exprime librement.

Pour Rogers, les contenus émotionnels d’une situation sont plus importants que les contenus intellectuels.

C’est du côté du « cœur » et non de la « raison » qu’il faut porter son attention. Et quelle que soit la technique que l’on utilise, elle ne sert à rien si le coach » ne met pas en place une attitude mêlée d’authenticité et de compréhension, sans chercher à interpréter et/ou juger.

Savoir écouter repose cinq postulats :

  1. L’accueil : Savoir accepter l’autre comme il est. C’est une attitude empreinte de respect et de considération pour favoriser la confiance et manifester un réel intérêt. C’est considérer l’autre comme la personne la plus importante au monde mais sans arrière-pensée, c’est-à-dire sans en attendre un retour.

  2. Être centré sur ce que l’autre vit et non sur ce qu’il dit : C’est aller au-delà des faits pour s’ouvrir à la façon dont l’autre ressent les choses avec « son cœur ». Parler en toute intimité, c’est avoir une relation qui va de cœur à cœur.

  3. S’intéresser à l’autre plus qu’au problème lui-même : Plutôt que de voir le problème en soi, il s’agit de voir le problème du point de vue de l’autre.

  4. Montrer à l’autre qu’on le respecte : C’est donner à l’autre l’assurance que l’on respecte sa manière de vivre ou de voir les choses sans empiéter sur son domaine et sans se transformer en apprenti psychologue qui « voit » dans l’inconscient de l’autre.

  5. Être un véritable miroir : Il s’agit, non pas d’interpréter « votre problème c’est cela » mais de se faire l’écho de ce qu’il ressent : « ainsi, vous ressentez profondément que… ». Tout l’art du coach est ici de mettre en relief les sentiments qui accompagnent les mots de l’autre.

Par ex : lorsque vous me parlez de ce que vous vivez actuellement, je me sens perdue, triste, et j’ai même du mal à vous parler. Et vous ? que ressentez- vous exactement ?


La 3e composante c’est le questionnement

Le coaching est le métier du questionnement. Si le coach ne questionne pas comment va t -il savoir ce qu’il se passe exactement avec son client. Il ne doit y avoir aucun doute dans la tête du coach, aussi pour éviter toutes interprétations subjectives il n’y a que le questionnement. Et comment va-t-il comprendre la demande de son client ?

Ce qui est certain c’est que le coach doit être curieux.


Socrate, considéré comme le père du coaching, évoquait « l’art de faire accoucher les esprits » « Le coaching est un art. Socrate avec sa maïeutique en pratiquait la forme dont nous nous inspirons.


Ce qui est essentiel c’est poser des questions qui vont faire émerger des solutions, et questionner pour questionner ne sert à rien. La question n’a d’intérêt que dans les réponses qu’elle suscite.


Les questions doivent être ouvertes, ingénues et le plus souvent puissantes.

Il existe plusieurs familles de questions : les questions paradoxales et provocantes, celles qui vont orienter le client vers des solutions, celles qui permettent de faire peser à son client le pour et le contre, et celle qui permettent d’aller à l’essentiel.


Et surtout il y a la reformulation qui est là comme pour dire « alors dites-moi si j’ai tout bien compris ».


Aussi vous l’aurez compris, si vous aimez les gens pour ce qu’ils sont, si vous êtes de nature bienveillante et si depuis toujours votre talent c’est l’écoute subtile et puissante à la fois, vous avez déjà en vous la posture du coach


La posture professionnelle du coach est au-delà du savoir-faire. En effet sans le savoir-être il y n’y a pas de posture, il n’y a donc pas de coaching. Les techniques seules ne servent pas à grand-chose, autant lire un livre. Le coaching est donc un subtil mélange de compétences et de posture.

Les compétences s’apprennent, la posture se peaufine : ce savant cocktail de savoir -être et de savoir-faire est le socle de notre métier, les fondements que notre école transmet à ses stagiaires.

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