Peut-on vivre du coaching aujourd’hui ?

Vivre du coaching est une ambition partagée par de nombreuses personnes en quête de sens et de reconversion professionnelle. Mais entre promesses faciles et réalité du terrain, qu’en est-il vraiment aujourd’hui ? Peut-on réellement vivre de ce métier ?

Dans cet article, nous vous proposons une analyse honnête et nuancée du marché du coaching en 2025, en vous donnant les clés essentielles pour faire de votre activité un projet durable, aligné et prospère.

Le coaching : un métier en plein essor, mais de plus en plus concurrentiel

Depuis quelques années, le métier de coach attire un nombre croissant de personnes en reconversion. La crise sanitaire a profondément bousculé les repères professionnels et personnels de nombreuses personnes. Beaucoup ont pris conscience qu’elles aspiraient à une activité plus alignée avec leurs valeurs, à plus de liberté dans leur emploi du temps, ou encore à une contribution plus humaine et plus directe à la société.

Dans ce contexte, le coaching s’est imposé comme une voie privilégiée. Accompagner l’autre dans sa transformation, soutenir des parcours de vie, guider des changements profonds : voilà des missions qui répondent à un besoin croissant de sens et d’utilité.

En parallèle, la demande pour des accompagnements personnalisés et holistiques s’est fortement développée. Que ce soit dans la sphère privée (coaching de vie, transitions, mieux-être) ou professionnelle (management, reconversion, leadership), les individus et les organisations cherchent des espaces d’écoute, de réflexion et d’alignement.

C’est une excellente nouvelle pour la profession : le coaching n’est plus un luxe réservé à une élite. Il est désormais reconnu comme un levier précieux de développement personnel et professionnel.

Cependant, cette croissance a aussi son revers.

On estime aujourd’hui qu’il y aurait en France entre 50 000 et 70 000 personnes se présentant comme coachs, tous domaines confondus. Ce chiffre inclut des profils très variés : coachs certifiés, autodidactes, formateurs rebaptisés, thérapeutes convertis au coaching, et même certains influenceurs qui adoptent le titre sans réelle formation.

Le terme "coach" n’étant pas protégé, il peut être utilisé sans contrôle ni validation. Résultat : pour le grand public, il devient difficile de faire la différence entre un·e coach formé·e, encadré·e et supervisé·e… et quelqu’un qui applique quelques techniques apprises en autodidacte ou dans une formation express.

La profession souffre parfois de cette image brouillée. Les personnes accompagnées peuvent se sentir perdues, voire déçues, face à des approches mal encadrées. Et les coachs sérieux peuvent se retrouver en concurrence avec des offres low cost ou sensationnalistes, qui promettent des résultats miracles sans fondement.

Ce constat ne doit pas décourager. Au contraire !

Il signifie que, plus que jamais, les coachs qui souhaitent vivre de leur métier ont intérêt à se professionnaliser, à adopter une posture claire et éthique, et à se différencier par la qualité de leur accompagnement.

Le marché du coaching n’est pas saturé. Il est en pleine structuration. Et il existe de vraies opportunités pour les personnes formées sérieusement, capables de bâtir une relation de confiance avec leurs clients et de poser un cadre d’accompagnement solide.

Autrement dit, ce n’est plus suffisant d’avoir de la bonne volonté ou d’être passionné. Pour exister durablement dans ce métier, il faut des compétences concrètes, un positionnement clair, une posture professionnelle assumée.

Et c’est précisément ce que nous transmettons à l’École de Coaching Holistique.

Vivre du coaching, c’est possible… si vous êtes bien formé·e

La question revient souvent : « Peut-on réellement vivre du coaching ? » La réponse est oui. Mais pas à n’importe quelles conditions.

Il ne suffit pas d’avoir une bonne écoute ou un attrait pour le développement personnel. Ce sont des qualités importantes, bien sûr, mais elles ne remplacent ni l'expertise ni la méthode. Le coaching est un vrai métier, qui s’apprend. Et comme pour tout métier, il nécessite une formation rigoureuse, sérieuse, professionnalisante.

Les personnes qui réussissent à vivre du coaching aujourd’hui sont celles qui ont été formées en profondeur : à la posture, à l’éthique, aux outils (utilisés à bon escient), et à l’accompagnement global de l’être humain. Elles ne se contentent pas de dérouler un script ou de poser « les bonnes questions ». Elles savent créer un espace de sécurité, faire preuve de discernement, poser un cadre, accompagner les émotions, tenir une posture juste et stable même dans des situations complexes.

La formation ne sert pas seulement à apprendre des techniques. Elle permet de :

• comprendre les mécanismes humains profonds,

• intégrer les enjeux relationnels comme le transfert ou l’effet miroir,

• développer une posture professionnelle ancrée et éthique,

• savoir quand orienter la personne vers un autre professionnel si nécessaire,

• se sentir légitime et compétent·e face à de vrais clients.

Se former sérieusement, c’est choisir de poser les fondations durables d’un métier exigeant et profondément humain.

Le rôle essentiel du positionnement dans la réussite

Se former, c’est la base. Mais se positionner, c’est ce qui permet de trouver sa place sur le marché.

Aujourd’hui, beaucoup de coachs débutent avec une offre généraliste. Ils accompagnent « tout le monde sur tout ». Mais dans un marché aussi concurrentiel, cette stratégie les rend invisibles. Le manque de clarté brouille leur communication, leur message, et leur légitimité perçue.

Un positionnement clair, c’est ce qui permet à une personne de se dire :« C’est exactement ce dont j’ai besoin. C’est cette personne que je veux pour m’accompagner. »

Le positionnement se construit autour de plusieurs piliers :

• votre histoire personnelle, vos valeurs, ce qui vous anime,

• vos compétences spécifiques et vos domaines d’expertise,

• le public que vous souhaitez accompagner, ses problématiques, ses aspirations,

• la manière dont vous accompagnez, votre style, votre posture, votre méthodologie.

  
  

Un bon positionnement n’exclut pas, il attire. Il clarifie votre valeur ajoutée. Il vous permet de créer un message impactant, de cibler les bons canaux, de construire une offre cohérente. Et surtout, il renforce votre confiance. Vous savez pourquoi vous êtes là, pour qui vous travaillez, et comment vous le faites.

À l’ÉCH, chaque stagiaire est accompagné·e pour identifier et affiner son positionnement au fil de la formation. Car c’est une clé déterminante pour construire une activité pérenne.

L’impact de la posture professionnelle sur la crédibilité

Au-delà de la formation et du positionnement, il y a un facteur qui fait toute la différence : la posture.

La posture du coach est la qualité d’être que vous incarnez dans la relation d’accompagnement. Ce n’est pas seulement ce que vous faites, mais comment vous le faites. C’est votre manière d’écouter, de vous relier à l’autre, de rester centré·e, présent·e, stable même quand l’émotion monte ou que la confusion surgit.

Une bonne posture ne s’improvise pas. Elle s’apprend, elle se travaille, elle se cultive. Elle repose sur la conscience de soi, la connaissance de ses propres zones sensibles, la gestion du transfert, l’auto-régulation émotionnelle, l’éthique, la responsabilité.

Et cette posture, elle parle. Elle inspire confiance. Elle crée un espace sûr. Elle donne envie aux personnes de vous choisir, de vous recommander, de revenir.

À l’ÉCH, nous faisons de la posture un axe central de la formation. Elle est travaillée dès le début, à travers la supervision, les trainings, l’accompagnement individuel, les mises en situation, les retours d’expérience. Car nous savons qu’un·e coach bien outillé·e mais mal positionné·e dans sa posture peut faire plus de mal que de bien.

Votre posture, c’est ce qui vous permet d’accompagner avec justesse. C’est elle qui fait de vous un·e professionnel·le reconnu·e.

Ce que gagnent réellement les coachs aujourd’hui

Les revenus d’un coach varient selon son expérience, son réseau, sa zone géographique et son positionnement.

Voici quelques repères :

• Un coach débutant peut gagner entre 1 500 et 3 000 euros par mois après 6 à 12 mois, avec une bonne stratégie de démarrage

• Un coach bien positionné, avec une activité régulière, peut atteindre 4 000 à 6 000 euros par mois

• Certains développent des offres hybrides (coaching, ateliers, formations, accompagnement en ligne) et génèrent 10 000 euros ou plus par mois

  
  

Mais cela ne se fait ni en quelques semaines, ni sans structure. Celles et ceux qui vivent réellement du coaching sont formé·es, soutenu·es, positionné·es avec clarté… et engagé·es.

Ce qui fait vraiment la différence aujourd’hui

Dans un marché en pleine expansion, où le mot "coach" est parfois utilisé à tort et à travers, ce qui distingue un·e vrai·e professionnel·le, c’est l’alignement entre la formation, la posture et le positionnement.

Ce n’est pas le plus visible sur les réseaux sociaux qui réussit durablement, ni celui ou celle qui promet des transformations en 3 séances. Ce n’est pas non plus celui ou celle qui collectionne les techniques, mais qui ne sait pas toujours quand ni comment les utiliser.

Ce qui fait la différence, c’est :

• une formation complète et structurée qui ancre votre légitimité

• une posture solide qui inspire confiance

• une éthique claire et incarnée

• un positionnement aligné avec votre histoire et vos compétences

• une capacité à construire des relations durables, profondes et respectueuses avec vos client·es

Et cette différence se voit. Elle se ressent. Elle attire.

Les clients d’aujourd’hui sont de plus en plus conscients, informés, exigeants. Ils cherchent des accompagnant·es en qui ils peuvent avoir confiance. Pas des recettes, mais de la profondeur. Pas des discours magiques, mais une présence humaine, honnête et engagée.

Se former à l’École de Coaching Holistique

À l’ÉCH, nous croyons que devenir coach, c’est bien plus qu’apprendre des outils. C’est :

• vous engager dans un processus profond de transformation,

• apprendre à accompagner avec justesse et subtilité,

• développer une posture solide et ancrée,

• bâtir une activité éthique et professionnelle.

  
  

Notre formation certifiée Qualiopi vous permet d’acquérir les fondations solides pour vivre durablement de votre métier de coach holistique.

Vous souhaitez en savoir plus ?

👉 Participez à notre conférence gratuite de présentation

👉 Réservez un échange pour parler de votre projet avec notre équipe

Nous serons là pour répondre à vos questions, avec clarté, humanité et engagement.